partis faire un tour...

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Philippines ... ou face !

Salut tout le monde, c'est encore nous!

 

Après nos péripéties thaïlandaises en famille, nous avons repris la route à deux.

Et c'est vers les Philippines qu'elle nous a conduit : pays réputé pour ses fonds marins incroyables, mais également malheureusement pour les catastrophes naturelles dont il est régulièrement victime.

 

Quoi qu'il en soit, lorsque nous débarquons à Manille, la capitale, nous sentons immédiatement le changement.

Quelque chose d'indescriptible dans l'air nous replonge vers le chaos de l'Amérique du Sud, et le bordel insulaire et souriant de l'Indonésie.

 

Notre premier point de chute sera le quartier de Makati, qui est le centre d'affaire vaguement aseptisé de la ville : tours de bureaux, centres commerciaux et chaînes de fast-food où viennent se restaurer les quinquagénaires occidentaux bedonnants aux bras de superbes philippines qui plongent le nez dans leurs smartphones en attendant que ça passe...

 

Paradoxalement, nous n'avons pas choisi ce quartier par hasard : nous devons régler les formalités (bel euphémisme!!) pour obtenir notre visa pour l'Inde.

 

Dès le premier jour, nous sommes déjà interpellé par les contrastes qui règnent ici...

 

 

Côté pile :

DSC_0431.jpg (les pokemon versus l'administration...)

 

DSC_0437.jpg (... ou David contre Goliath!)

 

 

Côté face :

20150125_140622.jpg(baston de regard : 3-0)

 

CSC_0433.jpg(...)

 

En effet, une fois sortis des bureaux climatisés des administrations, la rue reprend ses droits et les strip-clubs ne rendent pas l'atmosphère beaucoup plus légère.

Nous ressentons assez vite le besoin de bouger, d'autant que la première bataille contre l'administration indienne a été perdue : il faudra repasser par Manille après les congés...

 

Nous partons donc vers l'île de Cebu, au Sud de Manille et plus au moins au centre du pays. L'arrivée à Cebu city n'est pas beaucoup plus glamour (c'est la 2ème ville la plus peuplée du pays) et l'ambiance est sensiblement la même, mais sans le côté aseptisé.

Nous nous fondons du mieux possible dans le décor...

 

Après une nuit sur place, nous rejoignons une petite île située tout au Nord, réputée pour la plongée : Malapascua.

 

Arrivés sur Malapascua ( ce qui n'est pas une mince affaire, encore une fois ça rappelle l'Indonésie!), nous trouvons rapidement une chambre pas chère dans une petite pension tenue par un couple de belges. La femme, d'origine philippine a des étincelles dans le regard lorsqu'elle nous accueille chaleureusement, dans un flamand parfait.

Les étincelles s'estompent, nous ne parlons pas flamand, elle ne parle pas français, on va continuer en anglais!

 

Encore une fois, on rigole bien!

Nous décidons ensuite d'aller faire un tour dans l'île pour manger un bout et explorer un peu les environs.

Nous n'avons pas vraiment prêté attention aux magnifiques resorts de plongée lors de notre arrivée sur la plage principale, sachant d'entrée de jeu que c'était hors budget...

Du coup, nous nous perdons un peu, et découvrons l'autre côté du village :

 

DSC_0035.jpg(l'île fait partie des nombreuses victimes du typhon de l'année dernière)

 

DSC_0022.jpg(garage)

 

DSC_0050.jpg(dur pour tout le monde)

 

CSC_0080.jpg(croyants)

 

CSC_0076.jpg(malgré tout, un grand sourire qui laisse songeur)

 

CSC_0077.jpg(en route pour l'école)

 

L'île est paisible, et l'ambiance ici est particulière : tout marche au ralenti, il n'y a aucune voiture et les gens s'affairent au milieu d'un chaos qui peine à s'atténuer.

On dirait que tout le monde se réveille avec la gueule de bois.

Sauf que la veille, c'était pas la fête.

 

Nous passons quelques jours ici, et rencontrons des habitants adorables, malgré quelques regards suspicieux quand nous donnons un peu de nourriture à des gamins.

Petit à petit, l'équilibre s'installe, et nous trouvons notre place dans cet endroit isolé de tout.

 

Nous irons même plonger une journée, avec un réveil à 5h, suivi d'un lever de soleil en mer et d'une mise à l'eau à 6h.

 

Malgré l'heure matinale, Mel est bizarrement de bonne humeur, mais nous avons rendez-vous 30 mètres plus bas :

 

REQUIN RENARD.jpg(requins renards!)

 

RAIES SOUS ROCHER.jpg(2 raies jouent à cache cache)

 

Le problème des requins, c'est que c'est très addictif.

Nous quittons donc Malapascua pour nous rendre vers une île voisine : Leyte.

Nous avons entendu qu'au large de cette île, on pouvait observer des requins baleines. Et visiblement, c'est un des seuls endroits du pays où c'est encore plus ou moins confidentiel.

La perspective de voir ces géants à l'état sauvage nous séduit immédiatement, on fonce!

 

Comme d'habitude, nous partons avec une tonne de renseignement (hahahaha) ce qui nous vaudra encore une fois un fameux :

 

"Vous allez où?"

"Leyte"

"Mais où?"

"Leyte, je vous dit!"

"Oui j'ai bien compris, mais Leyte c'est grand, vous allez où à Leyte?"

"Heu..."

 

Le tout en 10% anglais, 10% cebuano et 80% de regard moqueur de la part du mec à la barre du bateau. Ambiance.

 

Dans un mélange contenant une proportion un peu plus importante d'anglais, une jeune fille nous donne un nom de ville qui deviendra notre prochain objectif à court terme.

 

Direction Ormoc.

 

Une fois à terre, nous grimpons chacun sur un moto taxi et partons bringuebalant vers la rue des bus : Ormoc est à 2 heures de route d'ici.

Une fois dans le bus, nous soufflons un peu et profitons de ce trajet à travers la campagne.

Ca fait du bien.

L'arrivée à Ormoc nous ramène sur terre : c'est une ville portuaire, pas vraiment très accueillante, mais nous finirons par trouver une guesthouse où les gens ne pourrons s'empêcher de nous dévisager en se demandant ce que 2 blancs peuvent bien foutre ici.

 

20150130_185031.jpg(le retour du couvre-feu : cette fois-ci, pas de blague! cf Buenos Cambodia!)

 

Après un petit tour sur internet, nous avons trouvé :  il faut aller à Padre Burgos, dans la pointe Sud de l'île.

Le lendemain, c'est reparti pour quelques heures de minibus, puis de jeepney (tuktuk local grand format) pour arriver dans un des 3 seuls hôtels du bourg.

 

Et franchement ça envoie du pâté!

 

IMG_0517.jpg(on commande une bière, on se retourne et boum!)

 

Le lendemain, une sortie pour observer les requins baleines est prévue, évidemment, nous en serons.

Dino, le manager, nous explique qu'ils ne nourrissent pas les requins, que ce sont des animaux totalement sauvages et que donc leur comportement est impossible à prévoir.

Cette saison, chaque sortie a été couronnée de succès, mais l'année dernière : aucun requin!

 

On croise les doigts donc, en allant se coucher car encore une fois demain, il faudra se lever tôt.

Nous embarquons donc le lendemain, accompagnés de "spotters".

Ce sont des armoires à glace, qui naviguent en pirogues de mer autour du bateau pour déceler les requins baleines.

Comme les requins sont complètement sauvages, et qu'ils ne sont pas nourris (donc pas attirés), c'est un sacré boulot!

 

IMG_0531.jpg(ceux sans qui rien ne serait possible)

 

Après quelques heures d'attente et de navigation, une agitation secoue l'ensemble du bateau, tout le monde est en effervescence : il y a un requin baleine qui a été repéré!

En 10 secondes, tout le monde se jette à l'eau, spotters y compris, et la magie opère, le moment est exceptionnel :

WHALE SHARK 2.jpg(un petit coucou en surface)


WHALE SHARK 4.jpg(puis en profondeur)


WHALE SHARK 5.jpg(Corinne, nageuse québécoise qui nous offre une idée de la taille du requin)

 

Après ces quelques précieuses minutes en compagnie de ces géants sauvages, nous remontons dans le bateau, le sourire jusqu'aux oreilles.

Tout le monde est fasciné, y compris les membres de l'équipage et les spotters, ce qui nous fait encore une fois réfléchir sur le caractère extraordinaire du moment qu'on vient de vivre.

 

Sur le retour, la nature nous fait encore une fois un clin d'oeil, la journée restera décidément gravée dans nos mémoires :

 

 GOPR0382.jpg(merci la vie!)

 

Après cette belle journée, nous passons encore un peu de temps sur Padre Burgos, histoire de redescendre sur terre et de réfléchir à la suite.

Nous partirons finalement vers l'île voisine de Bohol, à quelques heures de bateau d'ici. Au programme : réveil à 5h pour prendre bus/bateau/bus/jeepney... bref, la musique commence à être rodée!

 

En attendant le bateau, nous en profitons pour faire un tour sur le port :

 

CSC_0099.jpg(pêcheur, porteurs, guetteur...)


CSC_0111.jpg(... et vendeurs : une mécanique bien huilée!)

 

20150203_081143.jpg(ambiance)

 

Nous arriverons finalement à Alona, qui deviendra pour quelques jours notre camp de base sur l'île.

Encore une fois, les Philippines, et plus particulièrement Bohol abritent une espèce animale rare : le tarsier.

 

Il s'agit d'un minuscule primate nocturne, avec un tempérament stressé et suicidaire (faut pas déconner avec les tarsiers!), le tout surmonté de grands yeux écarquillés que vous avez déjà probablement vu quelque part.

 

Evidemment, nous nous dirigeons rapidement vers une association locale qui lutte pour leur protection, et les découvrons au milieu de leur sieste :

 

DSC_0129.jpg(une quinzaine de cm)

 


DSC_0137.jpg(OK, on va te laisser tranquille, bonne nuit!)

 

Après cette rencontre aussi insolite que rapide, nous partons vers le coeur de l'île afin d'y découvrir une autre particularité, géologique cette fois : les montagnes chocolat.

 

Il s'agit de formations géologiques sous marines très anciennes, composées de couches de coquillage et corail, qui après le retrait des eaux a donné au paysage un aspect étonnant :

 

CSC_0166.jpg(on se croirait dans un jeu vidéo)


CSC_0169.jpg(Mario et Luigi)


DSC_0150.jpg(Angelo, maître des lieux, gère les Coréens)


DSC_0151.jpg(Lenard, étudiant infirmier de Bohol, prend la "pose coréenne")

 

DSC_0175.jpg (l'église de Loboc, qui nous rappelle que la nature est parfois violente...)

 

CSC_0181.jpg(... mais elle sait aussi se montrer sous son meilleur jour)

 

 

De retour à Alona, la bougeotte nous reprend, et nous décidons de revenir sur l'île de Cebu, avec cette fois le Sud en ligne de mire : direction Moalboal.

Il s'agit d'un petit village où l'ambiance est paraît-il assez paisible, c'est exactement ce qu'il nous faut avant de repasser par Manille pour affronter une nouvelle fois l'administration indienne!

 

Pendant le trajet, nous rencontrons notre nouveau pote de bateau, qui ne se fait pas prier pour prendre la pose :

 

CSC_0199.jpg (tu iras loin m'fi!)

 

Une fois sur place, l'arrivée est un peu bordélique.

Après avoir refusé une cabane, certes sur la plage, mais à un prix scandaleux, nous finissons par trouver une petite pension familiale où nous sommes accueillis, encore une fois, avec un sourire et une bonne humeur incroyable.

 

Nous voilà bien partis pour 2 jours à se la couler douce durant lesquels nous aurons l'occasion de rencontrer Rick, tatoueur et ami d'Anaïs, artiste belge que nous affectionnons particulièrement.

Pour cette fois, pas de tatouage, mais c'est rigolo, le monde est petit.

 

Nous aurons également l'occasion d'assister à une scène qui nous aura bien fait sourire :

 

CSC_0218.jpg(le gang des ladyboys revient du snorkeling au coucher du soleil : ça rigole fort!)

 

 

Maintenant, il est temps de retourner sur Manille, nous avons encore du boulot avant d'espérer obtenir notre visa pour l'Inde : 2 français, vivant en Belgique demandant un visa pour l'Inde depuis les Philippines, ça ne passe pas comme une lettre à la poste!

Mais notre 1er contact avec l'administration nous aura servi de leçon. C'est donc à l'ouverture des bureaux et armés de toutes les attestations possibles et imaginables que nous nous présentons, bien décidés à obtenir le précieux sésame.

Visiblement, tout est en ordre cette fois, nous croisons donc les doigts en attendant des nouvelles par mail, dans 5 à 7 jours ouvrables.

 

Nous voilà donc sans passeport, délestés de quelques milliers de pesos, avec une sérieuse envie de nous rendre à un spot de plongée légendaire : Apo Reef.

C'est la 2ème plus grande barrière de corail du monde après la grande barrière en Australie, tout le monde décrit cet endroit comme magique, évidemment, nous ferons tout pour y aller.

 

Mais quand on est limité en temps (notre visa pour les Philippines n'est que de 30 jours) et sans passeport (on oublie les vols intérieurs), ça devient tout de suite plus rock'n roll.

Parfait.

 

CSC_0232.jpg(pas de passeport, donc pas d'avion!)

 

Nous partons donc en quête de cet endroit de rêve. La 1ère étape nous mène au Sud de l'île de Luzon (où se trouve Manille), au port de Batangas.

 

Une fois passé les rabatteurs/racketteurs (sérieusement Monsieur, je n'ai pas besoin qu'on achète le ticket à ma place moyennant une substantielle commission), nous prenons le bateau vers le port de Sabang, sur l'île de Mindoro.

A Sabang, 1ère déconvenue : impossible de se rendre sur Apo Reef en bateau avant 15 jours...

 

Pas de problème, nous enchaînons une nouvelle fois jeepney/bateau/bus/jeepney vers le Sud de l'île de Mindoro, à Sablayan.

 

CSC_0242.jpg(la croisière s'amuse)

 

DSC_0238.jpg(en route vers le bus!)

 

Une fois à Sablayan, nous retrouvons cette question géniale dans le regard des gens : "mais qu'est-ce qu'ils foutent là?"

Après avoir tant bien que mal pris des renseignements auprès de l'office du tourisme (hahaha), nous comprenons qu'apparemment, pour se rendre sur Apo Reef, la meilleure solution est de se rejoindre l'île de Pandan toute proche, qui abrite un (plusieurs?) dive shop(s) qui ont des bateaux pour se rendre vers Apo Reef...

 

Pleins d'espoir à l'idée qu'on approche du but, nous débarquons chez la Ma Dalton du coin, qui propose des navettes vers l'île de Pandan pour une somme raisonnable...

 

DSC_0245.jpg (le bateau Dalton)

 

CSC_0254.jpg(le fils Dalton, les frères sont sur le pont)



DSC_0249.jpg(comme il est écrit sur tous les bateaux ici : safety first!)

 

Après une courte traversée, nous débarquons sur l'île de Pandan, et sans vraiment prêter attention à l'endroit où nous sommes, nous tentons de nous renseigner sur les possibilités de bateau vers Apo Reef.

Nous rencontrons le manager et comprenons qu'en fait d'une île avec des dive shops et de quoi se loger, nous sommes sur une île privée, avec un seul endroit où dormir et manger!

 

Il nous dégote une chambre pas trop chère, et nous balance très décontracté "ouai si tu veux plonger, ya moyen, faut que tu te renseignes au dive shop"

 

Nos espoirs de voir s'offrir à nous une pléthore de possibilité pour nous rendre sur le reef s'envolent (le dive shop ici est vraiment cher), et c'est un peu dépité que nous posons nos sacs et commandons une bière.

 

Et c'est une bonne étoile qui va nous sourire, ou plutôt un couple de bonnes étoiles. A peine les sacs posés, nous engageons la conversation avec un couple d'allemands occupant la chambre voisine : Aurel et Julia.

Bingo!

Ils étudient en Chine, sont en vacances pour plonger, veulent se rendre sur Apo Reef, se sont déjà renseignés et nous conseillent un spot de snorkeling à quelques mètres de la chambre...

 

En l'espace de quelques heures, l'horizon se dégage à nouveau. Il ne reste plus qu'à trouver au moins 2 personnes de plus pour affréter un bateau depuis Sablayan pour enfin nous rendre sur Apo Reef.

 

En attendant nous profitons de l'endroit, et réalisons que le hasard fait vraiment bien les choses :

 

IMG_0568.jpg(seuls au monde)

 

BLUE SPOTTED RAY 1.jpg(1ère rencontre dans l'eau...)


GAEL ET LA TORTUE 2.jpg(... et d'autres suivront!)

 

MEL ET LA TORTUE.jpg(boum!)


GAEL SNORKELING.jpg(il y a du fond!)

MEL ET LA TORTUE 2.jpg

(I believe I can fly)


GAEL ET LA TORTUE.jpg(I believe I'm a turtle)


MEL SNORKELING.jpg(reviens!)


PANDAN RAIE 1.jpg(buddies)


TORTUE 2.jpg(re boum!)


TORTUE 3.jpg(re re boum!)


TORTUE CAMERA EMBARQUEE.jpg(vis ma vie)


TORTUE RESPIRE 2.jpg(inspiration)


GOPR0706.jpg(Robinson et Vendredi)

 

Après quelques jours paradisiaques, nous voyons débarquer 3 autres personnes, dont un instructeur de plongée qui souhaitent également rejoindre Apo Reef.

Une bouteille de rhum plus tard, l'affaire est conclue, nous partirons le lendemain tous les 7 vers Sablayan, pour nous rendre dans un dive shop tenu par un autrichien qui semble disposé à nous emmener vers notre objectif.

On va y arriver!

 

Le lendemain, c'est sous une pluie battante que nous nous rendons chez Gustav, l'autrichien en question.

Surprise, le tricycle (variante petit format du jeepney) nous dépose au bord d'une rivière... De l'autre côté de la rivière, on devine un panneau nous indiquant que nous sommes au bon endroit, ce qui nous rassure, car la prise de renseignements auprès des villageois n'a pas été des plus simples!

Après quelques minutes, nous voyons débarquer l'ami autrichien, dans une pirogue, pour venir nous chercher.

Youpi!

 

DSC_0261.jpg(ouf, la pluie s'est calmée...)


DSC_0272.jpg(... pendant 15 secondes!)

 

 

Trempés comme des souches mais heureux, nous obtenons confirmation auprès du staff, demain, nous partirons bien à l'aube pour Apo Reef!

Le temps d'avaler un bon repas et nous allons faire un petit tour sur la plage derrière chez Gustav avant la nuit :

 

CSC_0269.jpg(en face : l'île de Pandan)

 

CSC_0325.jpg(Monsieur, je crois que Madame attend...)

 


CSC_0320.jpg(le sourire est communicatif : du bonheur!)

 

 

Le lendemain, le réveil sonne à 4h30 et la belle équipe embarque sur le bateau qui nous emmènera à Apo Reef.

Ca ne papote pas trop sur le pont, mais les yeux sont grand ouverts :

 

IMG_0569.jpg(c'est parti!)

 

 

Après quelques heures de bateau, nous voyons changer la couleur de l'eau : des reflets turquoises se dessinent, laissant apparaître une gigantesque ligne au coeur de la mer de Chine du Sud.

Le spectacle est époustouflant.

Nous y sommes.

 

 

Bon, ben... à l'eau!

 

MEL YEAH.jpg(brigade du kif!)

 

 

REQUIN 2.jpg

 (un des nombreux requins croisés ce jour là)

 

 

BALISTE CLOWN.jpg

(baliste clown)



POISSON CAMOUFLAGE.jpg

(tu me vois... tu me vois pas...)


POISSON COFFRE.jpg

(poisson coffre)


PUFFER FISH.jpg

(puffer fish... gonfle en cas de situation de stress)


SEA SNAKE.jpg

(serpent de mer)


REQUIN DORT.jpg
(bonne nuit!)

 

 

Nous plongerons à 3 reprises, et en prendrons plein les yeux à chaque fois.

L'endroit aura été dur à rejoindre, mais ça valait évidemment le coup!

 

 

Sur le retour, tout le monde a le sourire et le trajet est toujours aussi agréable :

 

IMG_0591.jpg

(bye bye Apo)


IMG_0595.jpg

(la côte se rapproche, tous sur le pont!)

 

De retour chez l'ami Gustav, nous prenons conscience de la chance que nous avons eu, la journée était vraiment exceptionnelle.

Encore une fois : merci la vie!

 

Mais il est déjà temps de revenir sur Manille afin de récupérer nos passeports : retour sur terre!

 

Comme nous avons quelques jours de marge, nous en profitons pour repasser par Sabang, au Nord de Mindoro.

C'est un port, pas forcément un endroit incroyable, mais nous y avions rencontré une monitrice de plongée texane (Krista) et son camarade philippin (Bhong) qui étaient souriants, fêtards et bon marché.

Nous mettrons donc ces journées de battement à profit pour finir de passer un niveau de plongée, nous voilà donc officiellement "advanced open water divers" (à prononcer de préférence avec l'accent texan).

 

Après quelques orangeades en leur compagnie pour fêter l'évènement, nous avons aussi pu voir de plus près la face cachée du tourisme dans les bars du coin, plus ou moins glauque.

Mouai...

 

De retour sur Manille, après un trajet marathon, nous avons enfin nos passeports ET les précieux visas pour l'Inde.

Soulagés, nous posons nos sacs et découvrons enfin un peu plus Manille :

 

CSC_0406.jpg(répétition d'un spectacle de danse au détour d'un parc : un bordel monumental!)

 

CSC_0402.jpg

("bon les gars, je ne vais pas vous mentir : ya du boulot!")

CSC_0418.jpg

(la jeunesse de Manille vient papoter dans la vieille ville : Intramuros)


DSC_0357.jpg

(jeepney!)


DSC_0369.jpg

(bombardée 7 fois, la Cathédrale a une place de choix dans le coeur des habitants)


DSC_0386.jpg

(au beau milieu de la ville, les businessmen viennent taper la balle...)


DSC_0408.jpg

(... heureusement qu'on prévient les habitants!)


DSC_0420.jpg

(les bureaux du Manila Bulletin, le quotidien local, avec l'imprimerie juste derrière)


DSC_0428.jpg

(juste pour le plaisir des yeux, on vous remet un jeepney!)

 

Voilà, le temps est venu de quitter les Philippines.

Une petite dernière pour la déconne : un peu moins de 200 euros d'amende à la douane parce qu'on s'est planté dans les dates pour le billet de retour : 30 jours de visa, pas 31!

 

Tant pis, car l'expérience était incroyable.

Pile ou face : la nature, belle mais parfois violente; les gens, bons mais endurcis, et nous, la tête pleine de questions.

Quelques réponses aussi.

 

Une belle surprise.

 

Des bisous!



26/02/2015
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